jeudi 29 mai 2014

Qu'il est beau mon siège auto




Ça y est, je l'ai fait ! J'ai enfin réussi à trouver le temps de refaire les coussins en mousse du siège auto de Mistinguett. Ça faisait une éternité que je l'avais noté dans ma liste de choses à faire. J'avais le tissu depuis un certain temps (voire un temps certain !), acheté pour ajouter une touche sympa aux rideaux de sa chambre, rideaux que j'ai fait il y a bien deux ans. Mais le siège auto attendait toujours...



Voici quelques photos, étape par étape.



Un aperçu de l'état des mousses avant que je n'intervienne. J'avais honte de faire monter quelqu'un dans la voiture :-)

La mousse que j'ai utilisée provient de l'intérieur d'un matelas à langer trop usé pour être conservé en l'état. Ça faisait 3 ou 4 ans que la mousse attendait au fond de mon bac à couture...

Le tissu Winnie l'Ourson
















Les coutures principales sont faites à la machine et les finitions à la main (point de croix).
 


Pour fixer les coussins aux accoudoirs et au siège, j'ai cousu des élastiques aux coins, pour remplacer les rivets d'origine (que j'ai eu beaucoup de mal à enlever.



Mistinguett est évidemment très heureuse du changement, et je suis moi aussi très contente de ma réalisation, simple, mais utile :-)


Pour les autres travaux manuels en cours, je vous avais parlé d'un couvre-lit au crochet. Sachez que j'ai commencé la confection de carrés noir, blanc, gris et chinés. Pour l'instant ça ne ressemble à rien. Dès que j'en aurai quelques uns de faits, je vous montrerai un aperçu.

Bon week-end à toutes et à tous et à bientôt !






mardi 20 mai 2014

La phrase du jour

Une personne de mon entourage qui m'est très proche, dont je tairai le nom pour la maintenir dans l'anonymat, s'exprime régulièrement en écorchant les expressions usuelles de la langue française. Connaissant mon amour des mots, vous comprendrez que cela m'irrite au plus haut point sur le moment. Cependant, j'avoue qu'à la longue, certaines me font sourire et que, avec le temps, je me suis habituée à ces entorses à la langue de Molière. J'ai donc décidé de vous faire partager ces perles de temps en temps.

La phrase du jour :


« Le 408 de chez Peugeot, ils l'ont abandonné car il a bidonné grave. En fait y avait le 407 qui lui faisait trop concurrence. »

Ah oui. Bidonné.

C'est moi qui me bidonne :)
Mais je l'aime quand même.

(Toute erreur sur les modèles de voitures véritablement mentionnés étant non intentionnelle mais somme toute hautement probable, veuillez m'en excuser par avance. Merci.)

Do you speak English ? - 3 bis - Réponses

J'aurais cru avoir plus de succès avec mes devinettes sur les faux anglicismes... Peut-être était-ce trop dur cette fois-ci ? Difficile de placer le curseur au bon endroit ;-)

C'est pas grave. Ceux parmi vous qui ont déjà donné des cours et qui ont donc dû cogiter pour créer des exemples qui tiennent la route, voire des exercices d'application, savent combien il est difficile de se glisser véritablement dans la peau de l'élève et de faire abstraction de ce que l'on sait soi-même afin de déterminer ce qui est faisable ou pas par ce dernier. Non pas que je considère mes lecteurs comme mes élèves (il ne manquerait plus que ça !), mais j'avoue que j'aime assez l'idée d'écrire sur mon blog en pensant transmettre quelques unes de mes connaissances. Mais transmettre s'avère parfois plus difficile qu'on ne le croit...

Promis, je me rattraperai la prochaine fois !


Bref.


Voici les réponses et explications relatives à mes dernières devinettes linguistiques en date. Bonne lecture !



1) Jeu de bille et pointes (nom d'un jeu)

Il s'agit du mot pinball en anglais, qui se traduit par flipper en français. Le mot anglais renvoie aux origines du jeu, qui serait le descendant du billard japonais (entre autres), jeu composé d'un plateau en bois planté de clous/pointes métalliques, entre lesquels il faut faire circuler une bille.

Billard japonais du 18ème siècle


Le ressort de lancement de la bille aurait ensuite été introduit, puis les flippers, qui désignent les deux leviers sur les côtés servant à renvoyer la balle (sur les flippers électroniques du 20ème siècle).






2) Marche rapide (nom d'un sport)

Le mot anglais que je voulais que vous trouviez est hiking, qui s'utilise pour désigner ce que le français appelle le footing (mot complètement inventé à partir du mot foot signifiant « pied »). 

Un faux anglicisme dans toute sa splendeur : prenez un nom qui existe en anglais auquel vous ajoutez un suffixe anglais selon les règles de grammaire anglaise (car le suffixe -ing sert bel et bien à former des noms à partir de verbes en anglais !) et vous obtenez ainsi un mot créé de toutes pièces :-)

C'est-y-pas beau la langue française ? 





3) Chef d'acclamation (métier/fonction)

Celui-ci est l'un de mes préférés. Vous l'aurez compris, le mot recherché est cheerleader, traduit de manière quelque peu cocasse « pompom girl » en français. Le terme anglais vient donc de cheer, qui veut dire acclamer, applaudir, encourager, et de leader, qui est le chef de file d'un mouvement.



En effectuant quelques recherches pour cet article, j'ai noté certaines particularités qui m'ont interpellée :

a) Au Québec, on parle de « meneur » ou « meneuse de claque ». (Hein ?)
b) Ce sport était à l'origine exclusivement masculin lors de sa création dans les universités américaines à la fin du 19ème siècle. Les équipes de cheerleaders se sont ensuite féminisées. En France, elles sont exclusivement féminines (d'où le terme de pompom girl que nous employons). Au États-Unis, les équipes sont mixtes, quoique en grande majorité féminines (à plus de 90 %).
c) Plusieurs hommes d'État américains on été cheerleader au cours de leurs études, dont Ronald Reagan, Roosevelt, Eisenhower et George W. Bush. Haha. Faut s'imaginer Hollande ou Sarkozy en majorette, là.
d) Le terme français, à consonance anglaise, parle de « fille à pompon » alors que lesdits pompons, aujourd'hui si emblématiques de ces gymnastes et chorégraphes hors pair, n'est apparu aux États-Unis que dans les années 1960 (soit bien tardivement au regard de l'histoire de cette discipline).


Pour être encore plus complet, il faudrait d'ailleurs distinguer les pompom girls, qui font uniquement de la danse chorégraphiée (avec pompons =D), du cheerleading à l'américaine, qui est une véritable discipline sportive, avec portés, voltiges et autres figures acrobatique (comme les pyramides humaines, par exemple), se pratiquant généralement... sans pompons.






4) Prendre de force (nom d'un sport)

Il s'agit ici du catch, appelé wrestling en anglais. On désigne les joueurs sous le nom de wrestler en anglais, contre catcheur en français.

Le terme français, bien qu'un faux anglicisme, dérive de l'expression anglaise catch-as-catch-can (soit « attrape-le comme tu peux »), qui désigne le style européen de cette forme de lutte professionnelle, s'inspirant directement du catch des années 1950, alors appelé catch wrestling.





5) Terrain pour camper (lieu de loisir)

Plus facile. Le bon vieux camping français se dit campground (US) ou campsite (UK) en anglais.





6) Joueur de tennis (valable pour les autres sports)

Facile aussi, mais qui ne laisse pas d'étonner. Il faudra qu'on m'explique un jour ce besoin irrépressible de créer des faux anglicismes là où c'est totalement inutile. En effet, pourquoi ne pas dire tout simplement joueur de tennis ou joueur de rugby ? Non, il a fallu que quelqu'un invente un jour les termes de tennisman et rugbyman (en poussant le vice jusqu'à aller les accorder « à l'anglaise » en disant rugbymen et tennismen).

o_O 

J'en suis baba ! Pas vous ? Avouez qu'il y a de quoi se poser des questions, non ?

Car oui, l'usage en anglais est bien de dire tennis player et rugby player.



7) Tir d'objets propulsés avec un lanceur  (nom d'un sport)

L'expression « tir aux pigeons » est certes usitée en français, mais d'aucuns aura plus volontiers recours au faux anglicisme ball-trap, tandis que les anglophones, eux, sont partagés entre trapshooting, clay-pigeon shooting (brit.) ou skeet shooting (amér.).

L'expression « ball-trap » vient en fait de ball (balle) et trap, qui désigne le dispositif servant à lancer les balles ou plateaux d'argile. À noter que l'anglais utilise le terme trap-ball (avec inversion des deux mots) pour désigner ce dispositif.






À bientôt ! Profitez du soleil si vous en avez, car chez nous c'est pluie et tempête depuis hier, et ça devrait durer toute la semaine !





lundi 12 mai 2014

Le syndrome Copernic

Me voici de retour dans ma rubrique littéraire avec un livre que j'ai lu d'une traite, puis relu ensuite avec le même plaisir à plusieurs reprises, j'ai nommé Le syndrome Copernic, de Henri Lœvenbruck.

Avant de vous parler de ce thriller, je voudrais vous préciser que si je prends la plume (ou le clavier) précisément aujourd'hui - alors que je l'ai lu pour la première fois il y a déjà 6 ans - c'est parce que mon tour est venu de présenter l'œuvre que j'ai choisie pour participer à l'échange de livres de Valvita, intitulé 12 mois, 12 livres. (cliquer sur les liens pour en savoir plus)


Pourquoi ai-je eu envie de lire ce livre ?

C'était l'époque de la sortie du Da Vinci Code, de Dan Brown, qui se trouvait dans la bibliothèque d'un ami. J'avais déjà emprunté à cet ami Le Testament des siècles, de Henri Lœvenbruck, qu'il m'avait conseillé car de la même veine. Une fois fini, j'ai eu envie d'en savoir plus sur cet auteur français, qui avait su me séduire. J'ai donc enchaîné avec ce livre, qui s'annonçait pourtant bien différent du premier. Bien m'en a pris, car je dois dire que si j'ai apprécié le Testament des siècles, j'ai quand même pensé que c'était une pâle copie de Dan Brown. Le Syndrome Copernic, en revanche, m'a tenue en haleine de la première à la dernière page. L'auteur a su entretenir le suspense avec une maestria que j'ai rarement observée. 

L'histoire

Le roman nous met dans la peau d'un anti-héros, Vigo Ravel, à travers lequel nous vivons les différentes péripéties de ce thriller psychologique. Le point de départ ? Un attentat à la bombe dans l'une des tours du quartier de La Défense à Paris, dans lequel périssent tous les gens présents sauf une personne : Vigo. Pourquoi ? Parce que juste avant l'explosion, il a entendu des voix dans sa tête qui lui disaient de fuir.


« Ils lui avaient dit qu’il souffrait d’une schizophrénie paranoïde aiguë.
Mais Vigo Ravel le sait : les voix qu’il entend dans sa tête ne sont pas des hallucinations. Ce sont les pensées des gens.
Les vôtres. »


Au fil des pages, le lecteur s'identifie à Vigo, qui consigne dans ses « carnets moleskine » ses questionnements, doutes et raisonnements de schizophrène, sur sa schizophrénie, qu'il en vient à mettre en doute.

Ces passages, en italiques dans le texte, alternent avec le récit à proprement parler, et confèrent une structure binaire au livre, assez plaisante pour le lecteur. Une technique littéraire qui n'est pas sans rappeler celle employée par Bernard Werber dans ses romans.


« Détenir une vérité que le monde refuse mais dont la portée pourrait pourtant bouleverser l'avenir de l'humanité. Cette certitude a un nom : le syndrome Copernic. » 


Un thriller psychologique sur fond de théorie du complot, du déjà vu, certes, mais de l'excellente écriture également. Le style est fluide et efficace, vraiment agréable à lire. Une fois la première page tournée, vous ne pourrez plus le lâcher !


Ci-dessous, un bref aperçu, extrait du prologue :

La déflagration fut si forte qu'on l'entendit jusque dans les communes voisines et tout l'ouest de la capitale.
C'était, semblait-il, un matin comme tous les autres. Un matin d'été. La vie, soudain, s'était mise à grouiller sous l'esplanade bétonnée de l'Ouest parisien.
Il était 7 h 58 précisément quand une rame du RER entra, en ce huitième jour d'août, dans la lumière blafarde de la grande station, sous le parvis de la Défense.
Les roues s'arrêtèrent lentement le long des rails, dans un grin­cement aigu. Un instant de silence, une seconde immobile, puis les portes métalliques s'ouvrirent avec bruit. Des centaines d'hommes et de femmes, enrobés de la grisaille des employés de bureau, se bousculèrent sur le quai pour rejoindre chacun sa sortie et monter vers l'une des trois mille six cents entreprises installées dans les hautes tours de verre du grand quartier d'affaires. Les longues files humaines qui s'agglutinaient sur les escaliers mécaniques évoquaient des colonnes rangées de fourmis ouvrières, partant, dociles, vers leur labeur quotidien.
C'était encore une année de canicule et les nombreux systèmes de climatisation peinaient à chasser la chaleur étouffante de la ville. Pour la plupart de ces salariés consciencieux, le costume ou le tailleur était de mise, et on les voyait ici et là s'éponger le front de leurs mouchoirs blancs, ou s'aérer le visage à l'aide de ces petits ventilateurs portables dernier cri.
Arrivés sur l'immense esplanade dans les vapeurs vacillantes et les éclats du soleil, ces alignements de petits soldats de plomb s'éparpillèrent vers les tours-miroirs, comme les bras innombrables d'une grande rivière.
A 8 heures précises, les cloches de l'église Notre-Dame de Pentecôte, installée au milieu des tours de verre, retentirent à travers le parvis. Huit longs coups qu'on entendit, comme chaque matin, des deux côtés de l'esplanade.
A cet instant, le flux des arrivants était à son apogée dans le hall démesuré de la tour SEAM, sur la place de la Coupole.


Pour les curieux et les impatients, quelques pages supplémentaires sont disponibles à cette adresse.


Bonne lecture :-)


Ce que j'ai aimé :

- Être plongée dans la tête d'un soit disant schizophrène
- Le fait que le roman se passe à Paris, avec des descriptions détaillées des sous-sols de La Défense et du reste de la capitale.
- Le rythme de l'écriture, surtout la première partie du livre
- L'intrigue (les théories du complot, j'adore !)

Ce que j'ai moins aimé

- La deuxième moitié du roman, car une clef étant révélée, l'intrigue perd un peu de son intérêt
- La fin, qui est un peu trop prévisible




À vous de me donner votre avis, ici même, ou chez Valvita :-)







mercredi 7 mai 2014

Tiramisu aux framboises

Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours apprécié les pâtisseries en tout genre. Mes meilleurs souvenirs gustatifs remontant à mes anniversaires d'enfant, fêtés à la fin des grandes vacances, alors que je me trouvais chez ma grand-mère. Ma grand-mère n'était pas une « mamie gâteau » au sens où je ne l'ai jamais vue faire la moindre pâtisserie. Elle cuisinait beaucoup, mais ne faisait aucun dessert. Jamais. Pour le quotidien, elle achetait des desserts industriels ou surgelés. Pour les grandes occasions, comme mon anniversaire (et celui de mon frère, qui tombe dix jours après le mien), elle commandait un gâteau chez le pâtissier. C'est comme ça que j'ai pu goûter régulièrement Paris-Brest, St-Honoré, Bras de Vénus et autres pâtisseries à la crème dès mon plus jeune âge, pour le plus grand plaisir de mes papilles.

Aujourd'hui, dans ma vie d'adulte, je ne me rends jamais chez mon pâtissier (du moins pas pour lui passer commande, car j'avoue avoir un faible pour les éclairs au chocolat, auquel je cède bien volontiers de temps en temps).

En revanche, mon goût pour les bons desserts me pousse tout de même à ne pas acheter du tout-prêt, et à me lancer en cuisine quand mon emploi du temps me le permet. (Je ne fais pas vraiment des choses compliquées, j'aime simplement que ça soit bon et bien présenté.) Cela fait donc plusieurs années que j'effectue régulièrement des tests, sur mes invités principalement (car en temps normal je n'ai pas le temps de cuisiner et le plat et le dessert). 

Mon dernier essai en date, plébiscité par les convives, et reproduit depuis à la demande de M. Isis, est un tiramisu aux framboises.

Ma foi, en toute modestie, je dois dire que c'est l'une de mes meilleures recettes :-)

J'ai donc pensé inaugurer une rubrique culinaire sur le blog pour vous faire partager mes idées-recettes, que vous pourrez ainsi tester à votre tour si le cœur vous en dit. N'hésitez pas non plus à me faire part de vos impressions.







J'adore le tiramisu classique (au café, marsala et chocolat), mais Mistinguett étant trop jeune pour l'apprécier, j'ai dû cogiter pour adapter la recette originale à son palais. Avant cette version aux framboises, j'ai également réalisé un tiramisu aux poires et au chocolat, qui était aussi délicieux. Cette nouvelle version remporte toutefois ma préférence, pour le côté acidulé que lui donnent les framboises.



Ingrédients
100 g de sucre de canne
3 œufs
1 sachet de sucre vanillé
250 g de mascarpone
1 paquet de biscuits à la cuiller
1 barquette de framboises
1/2 pot de confiture de framboise



Préparation
- Dans un saladier, mettre les jaunes d'œuf + le sucre + le sucre vanillé + le mascarpone. Bien mélanger et réserver.
- Monter les blancs en neige, puis les incorporer à l'appareil.
- Délayer la confiture de framboise dans 25 cl d'eau environ (l'équivalent d'un grand bol).
- Dans un grand plat, dresser : 1 couche de biscuits trempés dans la sauce aux framboises (tremper chaque biscuit un par un avant de les poser au fond du plat), puis 1 couche de crème au mascarpone, puis recommencer en alternant, en terminant par une couche de crème au mascarpone.
- Disposer les framboises sur le dessus du plat. Décorer avec des vermicelles en chocolat ou autre.


Mettre au frigo au moins 4 heures avant de déguster. Succès garanti :-)

Même Mistinguett, qui n'est pourtant pas très fan des gâteaux, en a redemandé !




vendredi 2 mai 2014

Do you speak English ? - 3

Je reviens aujourd'hui avec mes petits jeux débiles sur les faux anglicismes.

(Pour ceux qui n'ont pas suivi, petit cours de rattrapage par ici et listes des autres articles associés en fin de billet.)


« Petit jeu débile », pourquoi ? Eh bien parce que je ne doute pas un seul instant que vous trouverez du premier coup les réponses aux questions ci-dessous car, aussi paradoxal que cela puisse paraître, les faux anglicismes sont des mots de la langue française très usités. Ce sont tous des mots extrêmement courants, comme vous avez pu le constater avec les exemples que je vous ai donné précédemment, tels que brushing, smoking ou lifting. Nous employons tous les jours ces mots, pour certains en oubliant même qu'ils sont formés sur des racines anglo-saxonnes (le comble étant, bien entendu, qu'aucun de ces mots n’existe tel quel dans la langue de Shakespeare - bon ok, je sais, je me répète un peu, là... mais j'ai le droit, je suis chez moi ! Na !).

Aujourd'hui, je vous propose donc un petit jeu avec ces mots étranges et étrangers (enfin, pas tant que ça, en fait...), sur le thème des sports et loisirs.



Pour corser un peu les choses, point de photo aujourd'hui, mais une traduction littérale du véritable mot anglais. À vous de retrouver le faux anglicisme correspondant que nous employons au quotidien.

Petit exemple pour illustrer la chose :


Je vous dis :

football de table

Vous me répondez :

baby-foot 

Et je vous dis :

Bravo ! Car baby-foot ne se dit pas baby-foot en anglais, mais table soccer (pour les Américains), ou table football (pour les Britanniques).











Voici la liste des termes à rechercher :


1) Jeu de bille et pointes (nom d'un jeu)

2) Marche rapide (nom d'un sport) - C'est un mot simple que l'on recherche, mais différent de celui que nous employons en français.

3) Chef d'acclamation  (métier/fonction)

4) Prendre de force (nom d'un sport)

5) Terrain pour camper (lieu de loisir)

6) Joueur de tennis (valable pour les autres sports) - Celui-ci, je vous le mets, car en français nous avons un magnifique faux anglicisme comme je les aime pour désigner ces joueurs. Le retrouverez-vous ?

7) Tir d'objets propulsés avec un lanceur (nom d'un sport)



Dans un premier temps, vous pouvez rechercher le terme français (le faux anglicisme, donc) puis si le cœur vous en dit, vous pouvez me donner le mot utilisé en anglais.

Pendant ce temps, je vous prépare quelques explications et anecdotes :-)







Billets précédents sur les faux anglicismes :